Il a été le premier Modérateur Général de l’Œuvre de l’unité. Il est né à Padoue en Italie, le 19 novembre 1935, et il est membre d’une famille profondément chrétienne et aisé, il était le troisième de six enfants. A l’âge de 17 ans, un 6 octobre de 1953 il est entré noviciat de Florence. Il est ordonné Combonien le 02 avril 1960. Il est constitué comme missionnaire en Amérique Latine, spécialement, à Esmeraldas province de la côte d’Equateur : Mission à Santa María de los Cayapas (1963-1967), Río Verde y Atacames (1967-1970).

En 1973, il est envoyé à México comme formateur des postulants jusqu’en 1977, où il est rentré en Equateur et a été renvoyé à Quinindé à la charge du vicaire jusqu’en 1980. Il est transféré plus tard, a nouveau, à la communauté des Cayapas et à la communauté du Carmen, où il a donné 10 années de service (1983-1993), période dans laquelle l’étape missionnaire est la plus longue et la plus stable de sa vie.

En 1994 il a reçu la charge de former les jeunes pour la vie missionnaire à Quito, capitale équatorienne et durant cette année par moyen d’une réunion de prière il connait Marcia Morcillo, et entre eux va se créer un lien qui, pousse le père Alberto à rester dans l’Œuvre naissante.

Entre septembre et novembre 1995, le Seigneur inspira les charismes des communautés de l’œuvre existent. Dans cette même année, le père Alberto a senti dans son cœur que Jésus le portait à gérer le projet fondateur « Marie, Mère de l’Unité ».

L’humilité, le don de se donner aux autres, la docilité, la simplicité, mais surtout sa joie permanente du P. Alberto, ont rempli les cœurs des personnes qui se compromettaient avec Dieu dans ce chemin spirituel particulier, se laissant transformer par la grâce que Dieu a rependue. Ainsi, le Père s’est converti en un pilier et soutien, un conseiller et confesseur de centaines de personnes qui peu à peu arrivaient à ce Mouvement Mariale de l’Unité.

Le 4 avril 1995 le Cardinal Bernardino Echavarría, regardant les fruits de conversion de personnes concrètes, familles entières et religieux qui changeaient leurs vies, le Cardinal a décidé de demander à ses supérieurs pour qu’il se consacre complètement à ce service comme Modérateur Général, le Père Alberto étant à Santa Fe de Bogota (Colombie).

Le 4 mai 1995, le P. Vittadello écrit au P. Provincial des Comboniens et à son Conseiller en Equateur :

« Mon désir secret était que le Seigneur lui-même donne un signal qui manifestera sa volonté avec respect à ma personne. La lettre du Cardinal Echevarría est, pour moi, ce signal qui manifeste la claire confirmation de la Volonté du Seigneur avec respect à moi » (Livre En rêvant le jour, Page 237, Auteur : Père Lorenzo Gaiga MMCJ)

Sans lien avec l’Institut Combonien depuis octobre 1995, bien que cela essentiellement lui appartienne ; il a déménagé à Quito pour commencer son travail dans l’œuvre Marie, Mère et Reine de l’Unité. A côté de lui travaillait le P. Juan Antonio Abril, qui était dans des circonstances similaires à celles du P. Vittadello.

Dans ces courtes mais intenses trois années (1994 – 1997), il a réussi à accroître et consolider le projet d’Amour et d’Unité qui était dans le communauté naissante. Durant ce temps, il s’est converti en un canal de Grâce pour la conversion des pécheurs, accueillant miséricordieusement toutes personnes, l’aimant sans qu’importe sa condition, se transformant en vrai charité pour l’autre.

Son travail missionnaire fécond dans l’Unité a permis que les semences germent en peu de mois et que s’étendent en Equateur et jusqu’en Colombie. Son âme de prête a été ouvrant et marquant les espaces pour chaque nouvelle communauté qui s’est formé à l’intérieure de l’Œuvre à Quito, avec différents charismes, laissant à chaque pas le parfum marial qui les caractérisait.

Sa disponibilité sans limites à tous, était une démonstration d’un amour qui rendait digne la personne humaine, pour que la formation qui était dispensée le Père à nos communautés les poussait à sortir de soi-même à la rencontre de l’autre.

Au mois de mars de 1996, présidé par le Père Alberto, le premier pèlerinage de plusieurs membres de l’œuvre de Quito et Guayaquil se rendent dans les sanctuaires mariaux européens et en Terre Sainte.

Le 12 décembre 1996, le Père Alberto avec le Père Juan Abril, Marcia et un petit groupe de missionnaires ont voyagé pour fonder l’œuvre dans cette ville et à México pour consacrer à Notre Dame de Guadeloupe, Impératrice de l’Amérique, la mission évangélisatrice de l’œuvre de l’Unité dans tout le continent.

Le Père a souffert d’une leucémie et tuberculose en 1963 et pour un évènement miraculeux dans lequel une de ses amies religieuses a offert sa vie pour le Père Alberto, les maladies ont disparu, (son amie religieuse est décédée 10 ans plus tard avec ces deux maladies).

A la fin de de décembre 1996, après avoir donné sa vie au Seigneur pour l’Œuvre mettant sa main sur l’autel dans une réunion très spéciale de prière du Conseil Général, la maladie de la leucémie jaillit de nouveau. On espérait qu’il se guérirait une fois de plus de manière miraculeuse, mais ça n’a pas été ainsi. Dans ces courts mois qu’ils restaient de sa vie, sans qu’on le sût, il a fait des actes concrets qui préparaient son départ.

Le Père Alberto, premier Modérateur Général, selon les normes de l’Œuvre, devait nommer son Vicaire, qui occuperait sa place après sa mort. Le Père étant déjà délicat de santé et à la suite d’une conversation avec Marcia dans sa chambre de la Maison de « Saint Pierre », il envoyé à appeler le Père Juan Abril, qui en ces moments était déjà l’Œuvre. Le Père Juan a été et les deux ont parlé. Il n’a rien eu d’écrit, il n’y a pas eu le temps de le faire. C’est pour cela que le Père Juan s’est présenté devant le Conseil à la suite du décès du Père Alberto déclarent : « Le Père Alberto, de parole, m’a nommé son Vicaire ».

Le Père Juan est entré dans l’œuvre de l’Unité un 1er décembre 1996, parce que le P. Alberto lui avait déjà recommandé de faire le processus qui il avait fait de demande une année sabbatique et tout son processus sécularisation.

Dans l’après-midi du 3 février 1997, à Quito, à la suite de deux semaines de souffrances terribles douloureuses de la leucémie, ce serviteur de Dieu a été porté par le même Seigneur Jésus au ciel, mourant dans l’odeur de sainteté, dont beaucoup de personnes ont été témoins, entre laïques et consacrés, affirmaient qui ont été recueillis par vidéo et dont l’arôme de roses est resté parfumé pendant une semaine.

Ses funérailles ont été présidé par le Monseigneur Antonio González, Archevêque de Quito et ami du P. Vittadello dans un concélébration avec douze Combonien et le P. Provincial. Dans la même année, par moyen du Cardinal Bernardino Echeverría Ruíz, O.F.M, est resté approuvé la prière pour la dévotion privée, qui cherchait la béatification du Premier Modérateur Général de l’Œuvre de l’Unité.

Différents faits de sa vie se conformaient et développaient en lui attitude contemplative et profonde de la vie. Dans ses écrits, nous trouvons le texte suivant :

« J’ai été comme une cire blanche dans tes mains et je me suis laissé modeler : prière, mortification, humilité, charité… sainte émulation des meilleurs. »

Résumé