Aujourd’hui, 18 janvier, l’Eglise nous invite à réfléchir sur l’Evangile selon Saint Lucas 1, 37-44
C’est une grande grâce que la même Eglise nous donne pour la Semaine de l’Unité avec l’Evangile quotidien pour méditer. Et, aujourd’hui spécialement, l’Evangile nous parle de Jésus qui est invité à manger dans la maison d’un pharisien. Ce pharisien se scandalise parce qu’il voit que Jésus ne s’est pas lavé les mains, et n’a pas accompli les rites. Et Jésus commence son discours disant combien de bien ferais aux pharisiens de laver le verre à l’intérieur et non à l’extérieur.
Pour nous, membres de l’Œuvre de l’Unité, qu’aujourd’hui aussi nous commençons la Semaine de l’Unité, doit être un appel, parce que Dieu veut que nous vivions dans cette grâce qui s’appelle : l’Unité Intérieure. L’Unité Intérieure doit être pour nous, spécialement, un appelle profond à chercher à être auto-réfléchi. Une chose que Jésus, dit aux pharisiens est : « vous ne savez pas laver le verre par l’intérieur. » Le Saint-Père, s’est engagé, dans ce temps, à chercher que chez les catholiques, il y a cet auto-réfléchi. L’être auto-réfléchis implique que la personne veut se regarder.
Et, la vérité est que je ne sais pas si à cause des médias ou parce que nous sommes trop impliqués par la télévision ou par la même fierté, comme dit le Saint Père qui dénonce que nous les catholiques de ce temps, nous sommes trop superficiels, à l’heure de méditer sur nous-même. Et, c’est sûr que nous sommes excellents pour parler de football, pour parler de politique, mais, quand nous devons parler de nous-même, nous ne savons pas quoi dire de la vie spirituelle. Beaucoup de fois, comme les pharisiens, nous avons réduit nous vie spirituelle à certains rites répétitifs qui nous fait penser comme les pharisiens : faire les actes répétitifs indique que nous sommes des « bonnes personnes ».
Donc, même aujourd’hui, jour de pénitence, nous sommes invités à une Journée de Pénitence dans l’Œuvre de l’Unité, dans la Chapelle dès 19h00, pour aller confesser nos péchés. Et, c’est bien que nous fassions un sérieux examen de conscience, pas uniquement basé sur les rites. Pour beaucoup de personnes, la vie en Dieu, se résume à aller à la Messe les dimanches et à ne pas commettre de péchés motels. Mais, combien de personne arrive à être auto-réfléchi ? Autrement dit, à se regarder à soi-même et dire : « j’ai commis des péchés très graves, car le seul fait de ne pas refléter le Christ avec mes enfants, dans mon travail, est déjà un grave péché. »
Le manque d’amour est le pire péché. Parfois, nous ne sommes pas capables de réfléchir dans nos attitudes du jour à jour. Comment nous, aussi, comme conscience du manque d’être auto-réfléchis, nous n’avons pas soif. C’est quelque chose qui passe aux pharisiens. Les pharisiens n’avaient pas soif. Pourquoi ? Parce qu’ils pensaient que répéter les mêmes rites chaque jour était déjà être bien avec Dieu. Et, c’est pour cela que les pharisiens n’aimaient pas Dieu, ils accomplissaient avec Dieu. Nous, beaucoup de fois, nous pouvons tomber dans notre être comme ces pharisiens qui n’aiment pas Dieu mais qui accomplissaient avec Dieu. Nos prières sont répétitives, nos actes, nos analyses sont les mêmes de toujours.
Dieu nous invite à être auto-réfléchi, à laver le verre par l’intérieur, à t’examiner sur la base par exemple de : comment est ta relation avec les personnes qui sont autour de toi ? Pas depuis ta perspective, mais depuis leur perspective. Autrement dit, apprenant à les écouter et apprenant avec eux, te rendre compte si tu es vraiment exemple de Dieu au milieu de ta famille. Un bon exemple de conscience comme je le disais l’autre fois, sur la base de comment tu traites les personnes qui sont autour de toi.
Parfois, il y a des personnes que j’ai rencontré, qui par exemple, sont extrêmement grossières avec les personnes qui vivent autour. Et, quand elles vont à la confession, elles te disent : « Non Père, je ne crois pas que j’ai fait des choses mauvaises. » Cela s’appelle superficialité ! Nous sommes remplis de superficialité dans notre culture. Le Pape François dit, que le travail des prêtres est de faire que vraiment les personnes arrivent à être des personnes profondes.
Je vous invite aujourd’hui, à penser à cela, et à être auto-réfléchi. Une grâce que te donne Dieu est la soif de Lui. Si les personnes, par exemple, aujourd’hui n’ont pas soif d’aller se confesser, signifie que quelque chose n’est pas bien, une chose est mauvaise dans son cœur. S’ils se sentent bien avec ce qu’ils font, si nous sentons que nous sommes bien avec les choses que nous faisons, parce que nous sentons que le Rosaire que, toujours nous faisons – qui est un rite et c’est bien et agréable – mais qui continue en étant un rite externe. Si nous pensons que cela nous fait du bien ou le fait d’aller à la Messe tous les jours. Si nous pensons que c’est ça la vie spirituelle, alors, Dieu nous appelle à une vie plus profonde.
Pensons que ce jour, premier jour de la Semaine de l’Unité des Chrétiens, que le Seigneur nous demande de laver le verre par l’intérieur. Il nous demande d’arrêter d’être pharisien, d’arrêter de croire que les actes externes font ce que nous sommes capables de maintenir la justice et la miséricorde de Dieu dans nos cœurs, car ce n’est pas vrai. Les attitudes de vie, le changement profond dans le quotidien, avoir une attitude permanente de savoir que je dois refléter en tout à Jésus dans le Miséricorde et dans l’Amour, feront de moi une personne profonde et me feront sentir nécessiteux et assoiffé d’un Dieu qui toujours nous verra tomber et que toujours sera disposé à sortir au-devant.
Que le Seigneur nous bénisse durant ce premier jour de l’Octave de l’Unité et Prière pour l’Unité des Chrétiens.
Et, que la bénédiction de Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Esprit Saint, reste sur vous dans ce jour et les accompagne.
Avec un profond amour,
Père Milton Danilo Paredes OMMRU
Supérieur de la Fraternité Sacerdotal du
« Saint Sacrifice et Marie, Mère et Reine de l’Unité ».