Quatrième Jour de la Semaine de l’Unité – 2019

Quatrième Jour de la Semaine de l’Unité – 2019

Aujourd’hui, 21 janvier, nous méditions l’Evangile selon Matthieu 5, 25-34

L’Evangile d’aujourd’hui, en ce quatrième jour de la semaine de l’unité, nous parle de ce que signifie la providence pour une partie et pour l’autre partie, mettre Dieu comme centre de nos actes.

J’ai la joie que pendant que je fais cette rédaction, il y a un oiseau qui chante.

Justement, l’Evangile nous parle de cela ; dans lequel Jésus dit : « Pourquoi vous n’êtes pas un peu plus comme les oiseaux du ciel qui ne se préoccupes pas de ce qu’ils vont manger ou de comment ils vont se vêtir ? » et aussi dit que : « Qui a mis Dieu comme centre, cherche en premier le royaume de Dieu et le reste lui sera donner par surcroît ».

Bien qu’en principe, il semble important de parler de la Providence, c’est-à-dire combien nous croyons que Dieu va nous aider. Par exemple, dans les thèmes de ce qu’allons manger demain, ou qu’allons mettre, le Seigneur nous appelle à ne pas nous préoccuper.

Dans cet Evangile l’idée la plus importante, est que le Seigneur nous demande : Comment est notre abandon ? en relation avec ces circonstances qui est la sensation d’insécurité quand nous n’avons pas résolu tous nos problèmes économiques, d’aliments ou de vêtements et de combien de fois nous n’aimons suffisamment Dieu comme pour confier que Lui-même va nous aider si nous optons pour Lui en premier lieu.

Par exemple, je me rappelle quand Dieu m’a appelé à être prêtre il y a quelques années et j’ai décidé d’écouter sa voix et le suivre, une personne de ma famille qui m’appuyait économiquement dans tous les thèmes de mes études m’a dit : « Si tu décides d’être prêtre, je ne vais plus t’appuyer économiquement ». Donc, j’ai dû prendre une décision.

Le même Père Juan m’a dit : « Aurais-tu quelqu’un pour t’aider parce je n’ai pas de quoi t’aider. Et je suis entré au Séminaire sans aucune possibilité de payer mes études à ce moment-là et le Père Juan a réussi à m’aider.

Mais le point est dans le combien de fois j’aurais pu ou les personnes nous pouvons laisser conditionner. Cela peut être pas seulement le conditionnement économique. Cela est bon que nous voyions. Nous pouvons nous laisser conditionner par des personnes qui nous disent : « Bien si tu suis Dieu, je ne suis plus ton ami ».

Et parfois, nous ne croyons pas que la providence est aussi à ce niveau. Par exemple, au niveau des amitiés parce que si j’arrive à dire à Dieu : « Dieu, je crois que tu es la providence et que tu vas me donner la nourriture qui est nécessaire, tu vas me donner les vêtements que j’ai besoin comme dit la parole de Dieu si c’est que je te suis ». Aussi, nous devrions être de dire : « Seigneur si je perds mes amis pour suivre ton chemin, donc je confie que tu vas me donner d’autres amis qui même vont être meilleurs. »

Combien de fois pour ces thèmes nous nous laissons conditionner et quelqu’un voit des personnes attachées dans ce monde, qui disent : « J’ai un plan pour Dieu, mais en même temps, je ne veux pas beaucoup me risquer économiquement ». Ou des personnes qui disent : « Je veux être avec Dieu, mais je ne veux pas perdre les amis d’aujourd’hui. » Beaucoup de fois, à être des personnes conditionnées à ne pas donner un pas et en même temps qui ne permet pas que Dieu œuvre dans sa providence parce que quand tu t’abandonnes à Dieu, une belle chose se passe est que tu permets que Dieu Œuvre dans sa providence.

En ce jour, pensons comment ces oiseaux que le Seigneur nous met comme exemple. Ils sont pauvres. Que signifie la pauvreté ? Ce n’est pas ceux qui n’ont pas de vêtements, mais qui signifie qui ne dépendent pas personne pour aller ou ils doivent aller. Nous dépendons de quelques choses pour faire ce que nous devons faire.

Supposons que demain, j’ai une mission que je dois faire. Que je doive aller simplement au-devant d’où vit une personne qui est mon frère de communauté et moi je dis : « Non, ce qui se passe c’est que ne peut pas y aller parce que je n’ai pas d’argent » ou « Non, je ne peux pas y aller »

Beaucoup de fois, on se rend compte que les personnes ont prévu de faire quelque chose pour Dieu et ce jour-là, ils prennent un café avec un groupe de personnes qui ne les dirigent pas vers Dieu et cette personne a peur parce qu’elle craint de rester sans amis.

Ce sont des choses qui parfois sont très simples, mais qui nous parlent de quand, nous ne vivons pas cette pauvreté. Pas la pauvreté de rien avoir mais la pauvreté de désirer Dieu par-dessus toutes choses et que le reste des choses nous le considérons comme peu ; comme dit Saint-Paul même le considérer comme déchets. Combien nous sommes riches de nous-même et nos critères et combien pauvres nous sommes de la soif de Dieu !

Aujourd’hui Dieu nous questionne sur cela et nous dit : « Pour vivre l’unité avec Lui, nous devons apprendre à être pauvres. Pauvres de nos désirs, de nos projets, même parfois de nos amitiés. »

Que nous avons choisi les amitiés et que n’avons pas laissé Dieu choisir nos amitiés et à maintes reprises pour cette raison, nous souffrons et nous nous retrouvons sans pain ni morceau parce que Dieu est prévenant avec celui qui accomplit sa volonté. Mais avec celui qui est autosuffisant, Dieu le laisse vivre dans sa propre chance en accord avec ce qui se mérite.

Laissons que Dieu guide nos pas et préoccupons-nous aujourd’hui d’accomplir sa volonté, que le Seigneur nous bénisse et nous accompagne au nom du Père, du Fils et Saint-Esprit.

Avec un profond amour,

Père Milton Danilo Paredes OMMRU
Supérieur de la Fraternité Sacerdotal du
« Saint Sacrifice et Marie, Mère et Reine de l’Unité ».

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