Aujourd’hui, 23 janvier, nous méditons l’Evangile selon Saint Matthieu 16,4-5
J’ai passé toute la journée pensant à ces deux versets que nous propose l’Eglise aujourd’hui, même la méditation reste ouverte dans la réponse.
Le Seigneur dit dans le verset 15 : Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? ». Dans le verset 14, il dit : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Elie, pour d’autres encore, Jérémie, ou l’un des prophètes. ».
C’est dire, le texte pour méditer se terminer par une question. Manifestement, la question m’est fait à moi-même antes de pouvoir y répondre : « Pour toi, Milton, qui suis-je ? ».
Je crois que pour pouvoir répondre à cette question, on devrait avoir une certaine crainte de Dieu, parce que la question implique une réponse essentielle de vie.
Pour ceux qui croyaient que Jésus était Jean-Baptiste, peut-être que cela a signifié une déception de voir mort Jean-Baptiste et qui ne s’est pas ressuscité après tant de prouesses et signes qui se donnaient à travers de lui.
Ceux qui croyaient que Jésus était Elie, ont vu un prophète puissant qui faisait aussi des miracles avec une grande force de l’Esprit-Saint sur lui. Tellement impressionnant qu’Elie revivait même mort.
Qui connaît la vie de Jérémie sait, que ça été un prophète caractérisé par la fidélité, un prophète impactant dans les prophéties de Dieu qui donnait à travers lui.
Quand quelqu’un se demande : « Et pour moi, qui est Jésus ? Peut-être la première réponse peut être trop rapide, mais Jésus à la différence de tous les prophètes mentionnés, – comme messie – il a été l’unique qui a parfait ainsi de manière radicale sur l’amour.
N’étant pas un prophète mais, le Christ lui-même, c’est-à-dire le Sauveur, l’unique chose que l’on puisse faire face au Sauveur serait l’adorer. Ce serait la réponse logique et évidente.
Je crois que la partie profonde de la première question de Jésus était si : Réellement considères-tu que MOI je suis ton Sauveur ? Es-tu disposé à m’aimer jusqu’à ce que je propose que ce soit la même croix ?
C’est dire, à la différence de Jérémie qui parle de terre promise ou à la différence d’Elie qui parle d’une présence puissante de l’Esprit-Saint ou de Jean-Baptiste qui annonce un baptême par moyen de l’eau et du feu, Jésus parle de la Croix.
C’est le Messie, mais un Messie qui parle de la croix qui n’est pas seulement la douleur, mais qui est d’arriver à aimer jusqu’à donner la vie.
Si Jésus nous est présenté comme le Sauveur et aujourd’hui il me demande : « pour toi, qui suis-je ? je me suis demandé : « Es-tu disposé à aimer les autres jusqu’à donner la vie ? ». J’aimerais vous laisser cette interrogation car, la réponse ne se limite pas à une parole.
Je crois que cela a été l’intention de ceux qui ont conçu ces huit jours de méditations.
La méditation d’aujourd’hui n’a pas de réponse qui ne soit pas la réponse de chacun.
Il ne s’agit pas de répondre à Jésus avec des mots. Jésus veut que nous lui répondions avec des actes. C’est quelque chose de plus fort.
Une belle chose que nous a dit à cette occasion notre Archevêque de Quito a été : « si vous êtes capable de donner la vie les uns pour les autres, vous trouverez des disciples. Disciples de quoi ? De l’Evangile de l’Unité. » De ce que nous prêchons.
Cette phrase de Monseigneur m’est resté en écho puisque je lui ai beaucoup demandé au Seigneur que le fruit des méditations est qu’apparaisse plus de disciples. Pas de moi, évidemment. Pas de l’Œuvre. Mais de Jésus. Et qu’elle est l’unique manière de montrer Jésus. C’est en apprenant à donner la vie par amour. Je vous laisse cette question en ce sixième jour de méditation.
Si vous êtes disposé à donner la vie et ainsi démontrer que pour vous Jésus est le Christ annoncé, que ce n’est pas seulement un prophète, pas seulement une personne qui parle de la loi, pas seulement un Illuminati, mais que c’est pour vous, Jésus le Sauveur de la vie de chacun d’entre vous, qui vient nous sauver par amour.
Je vous envoie la bénédiction,
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.
Avec un profond amour,
Père Milton Danilo Paredes OMMRU
Supérieur de la Fraternité Sacerdotal du
« Saint Sacrifice et Marie, Mère et Reine de l’Unité ».