Sur le Carême

Sur le Carême

Cher Frères et Sœurs : je vous envoie une invitation à vivre le carême, à la manière de catéchiste pour nous, les membres de l’Œuvre,

Le Carême commence avec le mercredi des cendre, jours dans lequel on nous donne la bénédiction au travers du prêtre : « poussière, tu es et poussière tu te convertiras ». C’est une bénédiction qui appelle à vivre profondément l’humilité, assumer la vérité de notre être, qui a été créé de la poussière et qu’en-dehors de Dieu, rien n’est. Cela nous aide à avoir conscience que du le lieu où nous avons eu la vie est simplement le lieu que Dieu nous a donné, mais tout nous est prêté et rien ne nous appartient, et à la fin de notre vie nous devons « le rendre à Dieu » incluant notre corps avec sa vitalité, qui reviendra la même poussière de laquelle il est sorti.

C’est pour cette même réalité que nous sommes appelés à assumer « la Vérité » de qui nous sommes face à Dieu et non de ce que nous montrons comme image aux autres ou de ces manières défensives que nous pouvons adopter, pour qu’ils nous voient depuis « nos » diplômes ou depuis « nos » accomplissements ou capacités. Car nous avons tout reçu de Dieu et si nous apprenons à cheminer dans cette liberté que nous donne la vérité, nous pourrons sentir la joie de marcher de cheminer pour la libre des insécurités et des peurs, qui sont ce qui nous conditionnent réellement jusqu’à nous croire, nous penser ou nous montrons en dehors de ce que nous sommes vraiment.

Dans l’homélie du mercredi des cendres, je commentais ouvertement que j’ai réfléchi comment dans ma vie, par exemple, je n’ai jamais été extraordinaire dans aucun sentiment : dans les études j’était appliqué mais jamais exceptionnel et dans le sport j’était sélectionné mais je n’était pas le capitaine ou je n’avais pas un talent « notoire », et dans mes projets ou résultats ou dans ma manière d’être je peux voir que j’ai pas eu dans mon enfance et jeunesse quelques chose que je pourrais dire une sorte de vertu pertinente qui me fasse sentir (Dieu merci) le fait d’être prêtre soit venu de moi-même ou d’une sorte de « prix » à un de mes mérites.

C’est plus, je commentais que, dans ces temps, en mettant de l’ordre dans tous les documents laissés par le Père Juan dans le Séminaire et qui étaient sous ma tutelle, me causait un peu de joie de lire dans unes des informations datant du Père Juan à respect de ma personne, disait quelque chose comme ça : « Un peu plus que la moyenne ». (hahaha)

Avec ce type de conscience que me donne de voir mon passé, je peux avoir la certitude de que mon sacerdoce n’a, comme don extraordinaire de l’extraordinaire que la grâce de Dieu, rien de plus d’être la pure miséricorde de Jésus pour moi. En même temps, cela fait que les personnes peuvent distinguer clairement la source dans cette Œuvre et apprécier plus ceux, qui en vertu de leur fidélité, ont reçu le don de la « maternité spirituelle » (qui se transforme en paternité spirituelle pour les hommes) lequel es, le plus grand don d’un être humain puisse recevoir. Selon une sainte, c’est la grâce qui caractérise et identifie ces âmes avec la Vierge Marie, la « pleine de grâce ».

Pour cela, à la même note de WhatsApp que je vous ai écrit comme motivation pour le Mercredi des Cendres, je vous invite à prendre ce Carême comme un temps de conversion, sachant que nous, par nous-même, nous ne pouvons pas y arriver, et si nous faisons les choses motivés par notre « je », nous arrêtant dans notre orgueil et non dans la vérité, bien que les fruits de nos efforts soient apparemment grands, à long terme Dieu va nous montrer, comment saint Augustin dit : « L’orgueil n’est pas grandeur, mais enflure ; et ce qui enflé semble grand, mais ce n’est pas sain », c’est-à-dire, que nos œuvres ne seront ni solides, ni durables si nous ne laissons pas Jésus agir en nous.

Spécialement cette année où nous avons de nombreux objectifs spirituels et matériels, c’est nécessaire que nous comprenions que nous sommes en grâce et si Jésus ne vit pas en nous et ne cheminions pas spirituellement avec le cœur propre et le regard avec Jésus, les objectifs ne vont pas non plus se réaliser.

Ainsi que depuis le début de ce Carême, je vous invite à ce que repentir bien compris et la miséricorde de Dieu dans notre cœur marque une disposition nouvelle pour recommencer les projets de cette Œuvre qui peuvent parait grand, mais, comme tout de Dieu, ont à voir avec un profond changement intérieur et avec la réponse personnelle de chacune des personnes qui composent cette Œuvre.

Le Seigneur veut que nous fassions cette ferme proposition dans nos cœurs et âmes :

  1. Ne négligeons pas et soyons diligents avec les Sacrements, spécialement la Confession et aussi cherchons le guide spirituel.
  2. Ne permettons pas l’acédie, ni le jugement des personnes.
  3. Ne permettons pas la désobéissance, ni l’orgueil entrer en nous car Dieu ne s’intéresse pas aux constructions, mais aux âmes, nous sommes son temple.
  4. Prions avec le cœur et foi, tout au long du mois de mars, la prière qui atteint surtout le Cœur Immaculé de Marie : le Saint Rosaire.
  5. Le Seigneur nous veut plus apôtres, plus sien pour nous donner à celui qui lui appartient aussi c’est-à-dire la réalisation d’objectifs matériels et de bénédictions spirituelles de tous types, mais comme Lui les administre et sait comment et à quel moment nous les donner selon la soif qu’il voit dans notre cœur. Nous devons le laisser vivre en nous, nous devons être, surtout, diligents avec nos âmes.

C’est pour cela même, pas seulement en obéissant à ce qui nous est demandé par l’Eglise et que nous aussi aurons de cérémonie, jeûnes et pénitence, mais surtout, je vous invite à toutes et tous à vivre intensément ce début de Carême.

Ce jeûne qui nous a été proposé dans la vidéo qui nous a été envoyée il y a quelques jours, qui est bien plus profond que le jeûne physique et qui concerne notre spiritualité à laquelle nous devons apprendre à être fidèles :

Le jeûne qui plaît à Dieu : « Jeûne de juger les autres, remplis-toi du Christ qui en eux. Jeûne des mots blessants, remplis-toi de phrases qui purifient. Jeûne du mécontentement, remplis-toi de gratitude. Jeûne d’énervements, remplis-toi de patience. Jeûne de pessimisme, remplis-toi d’optimiste. Jeûne de se plaindre, remplis-toi d’apprécier ce qui t’entoure. Jeûne de pressions qui ne cessent pas, remplis-toi de prières, Jeûnes d’amertume, remplis-toi de pardon. Jeûne d’égoïsme, remplis-toi de compréhension des autres. Jeûne de découragement, remplis-toi d’espérance éternelle en Jésus. Jeûne à tout ce qui te sépare de Dieu, Remplis toi d’Amour ! »

« Le jeûne que je veux est celui-ci : Que tu romps les chaînes injustes, libérer des jougs oppressants, libère les opprimés et rompt tous les jougs, partage ton pain avec l’affamé et ouvre ta maison au pauvre sans toit, habille le nu et ne tourne pas le dos à ton propre frère. »

Donc tu crieras au Seigneur et il te répondra ; tu l’appelleras et il te dira : « Me voici ». (Isaïe 58)

Autrement dit, le jeûne qui plaît le plus à Dieu, c’est l’amour qui nous permet de sorti de nous-même et renoncer a ce qui est à nous, pour « nous donner ».
Avec ces réflexions, je vous invite à vivre ce Carême. Les horaires des activités pour l’œuvre nous aviseront conformément à propos des jours de célébration.
Que Dieu bénisse l’engagement qu’a cette Œuvre à être fidèle à Dieu et que la Vierge nous protège et nous porte dans sa main dans ce temps de réflexion et de prière quotidienne du Rosaire, demandant au ciel pour les intentions annoncées depuis le début de cette année de la Fidélité.
Que le Seigneur nous bénisse dans le notre réponse fidèle à l’Amour et l’Unité.

Père Milton Danilo Paredes OMMRU
Supérieur de la Fraternité Sacerdotal du
« Saint Sacrifice et Marie, Mère et Reine de l’Unité ».

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